Il faisait incroyablement chaud pour une journée de septembre. Le soleil était encore parfaitement dégagé, laissant les rayons chauffer de son incroyable chaleur les rues de la ville. Mais apparemment, tout le monde avait décidé de profiter de cette chaleureuse début de soirée. Quelques nuages cotonneux d'un blanc immaculé posais quelques ombres sur la ville, donnant un pe de fraîcheur aux passants, le temps que le vent les poussent plus loin. Malgré l'air lourd, il ne faisait pas vraiment sec. L'atmosphère était vraiment étouffant...
Le premier jour était arrivé. Ce jour que Dimitry-Karl redoutait énormément... Il allait devoir faire de nouvelles rencontres, se faire de nouveaux amis. Peut-être allait-il retrouver l'amour tout au long de son aventure ?! Il n'en avait malheureusement pas la moindre idée, mais il espérait tout de même trouver le bonheur dans ce lieu qui, au premier abord, ne lui plaisait pas beaucoup... L'arrêt soudain de la voiture le fit sursauter assez fortement. Lorsqu'il tourna la tête vers l'extérieur de l'habitacle, le jeune homme vit alors qu'il était dans une gare... Génial, il allait devoir se taper le train!
Une fois à l'intérieur du train, il se dirigeait vers une petit pièce qui, heureusement, était vide. Heureusement, oui, mais pas pour lui, pour les éventuelles autres personnes qui auraient pu être amochées... Cinq minutes... Quatre minutes... Trois minutes... Deux minutes... Une minute... Le train partit. Celui-ci venait de quitter les lumières de la gare. L'ennui avec les trains, c'est qu'ils démarrent sans bruit, sans qu'on s'en aperçoive. Les visages des gens ont commencé à glisser doucement le long de la fenêtre, on aurait dit qu'ils se trouvaient sur un tapis roulant, avec les autres trains qui glissaient derrière eux. Soudain, Dim' entendit une voix...
Alors qu'il était tranquillement assis sur ce fauteuil tout pourri, à regarder le paysage qui avançait, déferlait et changeait à sa vue, le jeune homme fut interpellé par une voix. La voix d'une vieille dame. Celle-ci lui demandait seulement s'il voulait manger quelque chose. Mais bordel, on ne lui foutrait donc jamais la paix ? Il y aurait donc toujours quelqu'un pour venir l'emm*rder ? On le poursuivrait donc partout où il serait, pour l'ennuyer avec des c*nneries ? Cependant, Dimitry n'eut pas besoin de répondre. Son seul regard froid et sombre avait suffit à faire comprendre à la vieille peau qu'elle ne devrait pas trop traîner là, sinon Dim' ne répondrait plus de ses faits et gestes...
Le reste du " voyage " se passa sans encombres. Plus personne ne vint l'emmerder de la sort et c'était tant mieux ! À peine arrivé, il s'était vu sortir de ses songes par le son strident et perçant qu'émettait un sifflet. Celui qui soufflait dedans ne donnerait pas cher de sa peau s'il continuait à faire ce vacarme incessant ! Une fois sa valise en main, le jeune homme se précipitait hors de la cabine, poussant les autres sans ménagement pour passer. Et qu'il n'y en ait pas un qui ose dire quoi que ce soit, car dans l'était actuel de son esprit, le dénommé Dimitry-Karl aurait été capable du pire...
Il était au Bourg-Palette, devant le laboratoire du Professeur Chen. Ce dernier avait l'air d'être chez lui, puisque Mak' put le voir. Il toqua à la porte, mais remarqua qu'elle était ouverte. D'un caractère plutôt vulgaire et impoli, il la poussa directement. Un poil de puissance en plus et il la cassait !
'' Professeur ? Je suis venu prendre mon premier Pokémon, Salamèche !''
'' Oui, bien sûr ! Tiens, le voici ! Je suis désolé, mais je n'en ai plus qu'un seul : Salamèche.''
'' Parfait !''
Et Dim' sortit du laboratoire, avec la Pokéball de Salamèche.